Le départ est donné, super lentement, voir en marchant tellement ça bouchonne dans le petit village de Scharrachbergheim et dans les premières chicanes pour accéder aux pistes cyclables ou dans les vignes. Ça déconne de tout côté.
Je comptais partir sur une base de 6 min/km de moyenne, afin de ne pas aller trop vite et devoir ralentir drastiquement sur la fin. Je pense avoir plutôt bien géré mon allure, j’en suis d’ailleurs content pour un premier semi. Je n’ai eu aucun soucis, pas de douleur, ni de crampes ou début de crampes, j’ai su adapter mon allure en écoutant mon corps.
Le marathon du vignoble d’Alsace est loin d’être plat, c’est plutôt une succession de petites collines plus ou moins longues, plus ou moins dures. C’est un autre paramètre à prendre en compte, mettre en place des changements d’allures aux bons moments, réduire sa foulée dans les ascensions, voir marcher dans certaines portions, ce que j’ai fait une ou deux fois.
J’avoue ne pas avoir bu une seule goutte de vin durant la course. Je comprends ceux qui le font, surtout en groupe, entres amis, c’est super festif ! Mais ce n’était pas mon but et je dois dire que j’ai du mal à intégrer la notion d’effort somme toute intense avec la prise d’alcool, même si on ne parle pas de performance ici.
Au niveau nutrition, il est très important de commencer la préparation d’une course comme un semi-marathon la semaine avant l’événement, et pas juste la veille ou le jour même. Ayant déjà une alimentation végane saine, pas beaucoup de choses ont changées dans mes habitudes, j’ai juste privilégié les apports en glucides les quelques jours avant la course afin que mon corps les stocke pour plus tard. La veille de la course, Francesca m’a préparé un super petit plat à base de pommes de terre, avocats, riz complet, nuggets de tofu, betteraves (un légume plein de bonnes choses trop sous-estimé, j’en parlerai prochainement) et des légumes. Un peu avant dans l’après-midi, un smoothie avec des protéines végétales m’a permis d’augmenter également mon apport protéinique.
Le jour de la course, j’ai commencé comme tous les matins par un oat meal (flocons d’avoine) un peu boosté en protéines toujours avec de la poudre Purasana. J’ai bu régulièrement – même si plus tard en montant dans le bus, je me suis rendu compte que je n’avais même pas une bouteille pour les 2 heures à venir. J’ai mangé quelques noix et une banane dans l’heure avant le départ.
Durant la course, outre les quelques quartiers d’orange et les fruits séchés des ravitaillements, j’ai pris un gel Eric Favre MX-4 vers le 11ème kilomètre. Je me suis d’ailleurs stupidement bien emmêlé les pinceaux avec ! Ce gel – tout comme les Clif Shot Energy – ont une petite languette sympathique qui permet de ne pas avoir de déchet dans la main lorsque l’on déchire l’emballage, il reste solidaire de celui-ci, mais moi j’ai eu la bonne idée de déchirer la languette… Je me suis retrouvé avec un gel à moitié ouvert, donc difficile à ingurgiter, j’en ai eu plein les doigts et j’ai du en gaspiller au fond de l’emballage et sur mes doigts.
Sans réellement parler de negative split, je suis content de la façon dont j’ai géré la fin de course en poussant un peu. Il s’agissait de mon premier vrai semi-marathon, à savoir courir 21 km sans faire de pause ou d’arrêt comme on peut le faire en entrainement ou en trail, donc je ne savais pas exactement comment j’allais réagir et gérer le déroulement de la course. Me sentant plutôt bien je me suis dit que passé le kilomètre 18, je pouvais essayer d’accélérer un peu, ce que j’ai fait sans grande difficulté, reprenant même pas mal de places.
Je suis agréablement surpris de la façon dont j’ai géré cette course. Bien entendu, il n’était pas question de performance, mais j’ai tout de même donné de moi-même car au final cela reste une course officielle. Ce semi aura été un bon test pour sentir un peu l’ambiance d’une course sur route (avec du chemin quand même). Sans réel but et sans référence, je m’étais donné un vague 2h10 pour terminer la course, j’ai fini en 2h17 temps officiel (2h15 à ma montre) mais j’en reste satisfait car ce n’est pas une course plate, avec environ 250 m de dénivelé positif. Je suis dans la première moitié du classement, 692ème sur 1545 finishers, pas trop mal pour un débutant 🙂
Une petite déception est que je n’ai croisé aucun coureur végan, peut-être y’en avait-il, mais ils ne l’affichaient pas. J’ai eu quelques commentaires durant et après la course, certains sympathiques, d’autres très… franchouillards. Au moins, cela a suscité des interrogations, voir de la surprise.
Si vous aussi vous avez couru le Marathon du Vignoble d’Alsace, n’hésitez pas à faire un petit coucou dans les commentaires 🙂
Merci à Francesca pour sa patience et les photos ♥️
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